Élevages sans frontière est une association qui pense que l’élevage à un rôle dans la lutte contre la pauvreté et la précarité. Ils agissent principalement au Maroc, à Haïti et en Afrique de l’Ouest et proposent des solutions pour obtenir la sécurité alimentaire, indispensable au bon développement de l’enfant.

L’association propose donc de venir en aide au famille précaire en leur fournissant sous forme de prêt des animaux destiné à l’élevage : chèvre, vache ou faisant en fonction du pays et des possibilités d’élevage.

Le prêt en question est remboursé quand la famille offre un petit né de son élevage à une autre famille, c’est un cercle vertueux convoquant l’entraide et le partage. Le but final étant que des familles puissent subvenir à leur besoin, directement en consommant la viande, le lait ou les œufs ou en revendant au particulier ou à des grossistes.

L’insertion des jeunes, l’élevage n’est plus vraiment un métier qui fait rêver pour les jeunes. Dans des pays ou l’exode rurale et la vie citadine semble être le seul moyen de réussir ou simplement de vivre, Éleveur sans frontières pousse et forment des jeunes au travail d’éleveur pour leur offrir un avenir professionnel stable.

Le micro-entreprenariat, pour Élevages sans frontières, l’entrepreneuriat est un moyen d’aller vers l’autonomie grâce à une activité d’élevage génératrice de revenus. En donnant les clés aux éleveuses et éleveurs pour leur permettre de vivre dignement et sainement de leur travail, l’entrepreneuriat peut s’appuyer sur une dynamique familiale ou individuelle et constituer un levier de lutte contre la pauvreté.

L’émancipation des femmes, pour Élevages sans frontières, améliorer la sécurité alimentaire des populations vulnérables passe donc entre autres par des actions spécifiques auprès des femmes, afin de valoriser et donner de l’ampleur aux activités qu’elles portent. Donner aux femmes les mêmes conditions d’accès et de contrôles de ressources que les hommes participent grandement à résoudre le problème de l’insécurité alimentaire dans le monde.

L’élevage est particulièrement important dans les périodes de soudure, moment de la saison ou les greniers son vide et ou la récolte n’est pas encore prêt. Les animaux sont une forme d’épargne pour les bénéficiaires, une réserve d’argent ou de protéine en cas de coup dur.

Éleveur sans frontière propose donc une formation pour les futurs éleveurs, des animaux sous forme de microcrédit et enfin un kit de démarrage pour permettre de s’occuper au début des animaux dans des conditions de bienêtre animal décent.

Élevage sans frontières s’est notamment consacré au projet « l’Or gris des savanes », au Togo. Ce projet a vu le jour la première fois en 2018, dans le but de redynamiser les élevages de pintades en proposant des alternatives techniques viables sur du long terme.

Cette région est connue de par la pauvreté extrême de sa population. L’agriculture est ainsi leur activité principale, malgré le climat sec et aride qui s’y trouve.

La pintade est néanmoins une espèce y évoluant sans soucis, étant très peu gourmande en eau, et par conséquent, étant source d’une activité économique locale non négligeable.

Cependant, les éleveurs de pintades locaux doivent faire face à différentes difficultés telles que la mortalité des petits (qui est souvent très élevée), la faible capacité de production, ou encore, la forte concurrence des produits issus de l’importation et le manque d’accompagnement (qu’il soit d’ordre technique ou économique).

De ce fait, Élevage sans frontières a pour but final d’augmenter les revenus des éleveurs de pintades locaux, en créant une filière locale de production et de commercialisation. Ils veulent ainsi améliorer la productivité des élevages sur du long terme, appuyer sur la structuration des acteurs, et créer une marque afin de valoriser l’origine géographique de la marchandise.